Une malthusienne de première, c’est la Nature. Si on transgresse ses règles, si on abuse de ses largesses, elle réagit toute seule et sans traîner. Tu ne fais aucun effort pour trouver ta pitance ? Tu meurs de faim. Tu te gaves en volant la chasse des autres ? Tu prolifères en saccageant l’environnement commun ? Une bonne épidémie frappe ton engeance, un prédateur apparaît. Tu n’as plus de tabous matrimoniaux, plus de respect de ta descendance ni de ton ascendance ? Tu multiplies les tares physiques et mentales, qui finissent par effondrer ta lignée.
Mais le réseau se croit au-dessus de la Nature, et sabote tout.
Sa logique est étrange : il favorise la stratégie du rat sur toute autre. Le rat a besoin d’autres espèces pour sa subsistance. Le rat a de nombreuses portées. Le réseau n’est pas le moins du monde malthusien avec le rat ou lui-même. Le réseau fait tout à l’envers. Il réduit la population des créatifs, des courageux, des scientifiques véritables, des lettrés, des paysans et des artisans, des êtres beaux, des ingénieurs et des artistes, que la Nature et la Culture ont faits et bien faits. Le réseau contribue à la démographie galopante des populations les plus parasitaires.
Alors, ce malthusianisme ?
Si la France avait consacré son énergie française (pas besoin de s’associer à des pays moins pointus en la matière) à poursuivre la recherche de la fusion nucléaire plutôt que la fission, au lieu d’investir dans la multiplication démographique de ses actuels immigrés, la France serait toujours la France et l’Afrique, un continent vivable, exotique, peuplé d’Africains contents.
Comme ils ne font que des sottises et pondent des bouquins prétentieux, il urge de virer ces réseauteux minables.