Le rachat de la branche énergie d’Alstom par General Electric : un fiasco social
17 juin 2019 15:55, par Sedetiam
L’on parle de fleuron et de casse sociale, mais il est d’autres argumentateurs qui « pensent » que les malins Français ont refilé une daube (la partie concernée) aux Amerloques - qui en organisaient de toute façon le racket par la bande (de Bruxelles) - dans la mesure où la conjoncture énergétique mondiale fait que l’on ne fabrique plus de turbines : en tout cas celles-ci n’etant absolument pas concurrentielles, désormais.
Et que chacun, de part et d’autre de l’Atlantique, fait semblant de jouer au con afin de faire bonne figure et ne pas avouer, « je t’avais mis au piquet et tu m’as bien baisé ».
Reste, il est vrai, les salariés sur le carreau : mais il est des stratégies de haute volée qui dépassent parfois l’ingénieur, le chercheur ou le balayeur...
À l’heure des groupes titanesques et des nouveaux modèles économiques, il va falloir franchement s’adapter et jouer des coudes si l’idée est d’espérer la chute du système : car cela peu durer encore la mi-temps d’une carrière : auquel cas contraire faut-il quitter « le » salariat ; ce qui demande d’autres compétences que « les études » puis de se laisser glisser soirs et week-ends sur un fauteuil devant Hanouna animant le « Gland débat », de kiffer les émissions se posant la question des chambres, des douches et des chiottes, de se délecter de la propagande de ONPC pour faire le cador instruit dans la cour de l’usine et choper Germaine ébahie entre deux casiers, cependant que de grands blacks participent à leur triathlon international (traversée de mers en nage libre mais surveillée, accompagnée, marche commando avec points de passages frontaliers, sauvetage en balcon ou en supermarché...)
Avec ou sans le système, la démerde, l’adaptabilité plutôt que d’attendre de l’État, devient inéluctable.