Certains arrivent à cumuler les talents d’écrivains et de conférenciers. Mais pas pas Lounès fait trop de digressions (faute avouée à moitié pardonnée) et ne s’exprime pas très clairement. Mais attention, ce n’est pas le bon conférencier qui fait le bon écrivain.
François Billot de Lauchner traite aussi beaucoup du porno sur TV Libertés, mais je trouve que la critique du porno assez pauvre car laissant trop d’angles morts :
Je crains ne pouvoir changer de bord un homo de 30 ou 40 ans pour redevenir hétéro (et il y en aura toujours même si l’Europe se rechristianise, ne nous voilons pas la face). Le discours n’est absolument pas adapté alors qu’ils peuvent en consommer aussi (et être homo n’est aussi pas incompatible avec le souhait de souvenainisme).
Les problématiques que peuvent engendrer l’antiracisme primaire et la théorie du genre dans l’industrie pornographique ou dans leurs produits : il y a eu par exemple le cas d’August Ames, une actrice américaine qui s’est suicidée après avoir été harcelée sur Tweeter car elle refusa un tournage avec un noir et dénonça que des acteurs font aussi bien de l’homo que de l’hétéro (le sida touche plus les homos depuis toujours).
La dénonciation de la critique hyprocrite du porno des féministes qui ne voit dans cette industrie que l’exploitation de la femme par l’homme alors qu’il existe depuis longtemps des productrice femmes exploitant des femmes, ou encore l’exploitation des hommes par d’autres hommes (dans le porno hétéro comme homo).
Et enfin, point me semblant le plus capital : une vraie critique de la part des consommateurs, non pas en les pointant comme de sales pervers, mais en ce qu’ils sont incapables d’exiger des produits durables : c’est à dire qui durent aussi bien dans le temps que dans leur pratique. C’est pourquoi l’industrie est devenue une des moins écologique et des plus syndicalement déplorable.