À quoi sert la discrimination positive ? – Entretien avec Lucien Cerise
17 mai 2019 16:16, par Aymard de Chartres
La parité (terme de la novlangue administrative) est l’autre nom de la discrimination positive. En politique, elle est contraire au principe de démocratie et, en corolaire, à la puissance de la souveraineté. Nul candidat ne doit être contraint à opérer un tri sélectif entre les femmes et les hommes et à se voir imposer une représentation à caractère sexuel de nature différentialiste.
La discrimination positive est censée se traduire par une correction inversant le rapport érosif s’appuyant sur la puissance discriminante des préjugés sociaux ou culturels. Elle pourrait être objective dans le traitement des personnes qui apparaissent aux yeux de la majorité des citoyens comme des êtres inférieurs, repoussants ou incommodants et qui suscitent du désintérêt ou du mépris.
Par exemple, les personnes de forte corpulence sont sujets aux discriminations et subissent un rejet qui apparait socialement comme une mesure négative et discriminante. Les discriminations fondées sur des éléments du territoire devraient en toute logique tenir compte des spécificités du territoire, des populations et du tissu économique et social afin que les mesures prises puisse atteindre un effet correctif tendant à équilibrer les désavantages territoriaux en termes sociaux et économiques.