C’est pas bon signe pour le pouvoir légal.
Et ses seconds couteaux de la gauche républicaine.
89 a aussi commencé par des chansons grivoises ou scato, des refrains de taverne. On a commencé par chanter "Vive le Roi !" , après on a plaisanté sur la catin, et on a fini sous la veuve, avec le Chant du départ.
C’est à ses traits amateurs et populaire qu’on reconnait le chant révolutionnaire : à ses fôtes d’orthographe et de bon goût.
Et c’est quand la chanson devient professionnelle que la révolution sait qu’elle a gagné.
A la LMPT, ils chantaient poliment la Marseillaise chaussés de Waston.
Sous les bonnets rouges, ils brulaient les portiques en chaussures Bata.
Et sous les GJ, ils sont en baskets, ont chanté la marseillaise et continuent en complétant leur répertoire avec des chansons d’enfants de troupe.
Nous passons actuellement de la manif à l’insurrection.
"De Vive le Roi" à "la catin".
Les gauchistes vont se faire lyncher : ils sont un obstacle objectif à la maturité et la destinée du mvt.
Sa destinée, c’est le Chant du Départ.