Soralocentrisme : Pascal Praud passe Étienne Chouard au détecteur de Soral
30 mars 2019 19:55, par culturovoreNombreux sont les commentateurs sur ce site qui se posent les questions légitimes du pourquoi Chouard est invité sur les mainstreams et pourquoi dès lors n’est-il pas plus vindicatif quand on l’attaque et enfin de l’utilité de sa défense molle
Chouard est invité sur les mainstreams car pour le Système il ne représente pas le danger des GJ. En effet Chouard représente le légalisme tandis que les GJ représentent le radicalisme révolutionnaire pour le Système
Chouard sans le comprendre, enferme la radicalité du mouvement qui est une amorce de révolution dans le carcan de la légalité reconnue par le Système. En effet, les premières manifestations très violentes on fait vaciller le pouvoir sur ses bases car la violence aurait pu s’il y avait eus des morts de part et d’autres et des bâtiments publics pris d’assaut mis à sac comme en 1789, déboucher sur une remise en cause fondamentale du pouvoir qui aurait dû céder la place, ne pouvant légitimer une position de meurtrier sur la scène internationale.
Ryssen, Soral, sont pour le pouvoir des hommes d’action qui représentent à leur yeux ce courant et donc un véritable danger. D’où leur diabolisation extrême et la raison pour laquelle ils ne seront jamais invités sur les plateaux
Pas contre y recevant Chouard, le Système le valide. Il légitimiste son légalisme. Entendez qu’en demandant le RIC, Chouard reste dans le cadre de la légalité, sa démarche est neutre. Il se perd en conjectures et en paroles vides de sens face à des contradicteurs qui sont là pour l’user et faire entrer son discours comme le mantra répété inlassablement d’une revendication télévisuelle enfermée dans le virtuel. Plus il passe, plus sa requête deviendra dans le collectif audiovisuel comme une aimable utopie
En lui faisant condamner Soral d’entrée de jeu, le Système fait accepter Chouard comme un des leurs qui "joue" le contradicteur aimable. Il entre dans la catégorie du divertissement, il est l’objet qui par la simulation du jeu autour de la table devient le simulacre de Baudrillard. Chouard est la légalité, alors on le laisse parler, s’user indéfiniment, le Système dupant le téléspectateur par un semblant de démocratie (l’opposition à la parole) alors qu’il sait pertinemment que jamais le RIC ne sera considéré au niveau des lois possibles. Le RIC restera une fantaisie dont le pouvoir se gausse, gonflée inutilement par son avocat Chouard qui finira par un apparaître comme un enfant capricieux réclamant son jouet...