Cette révolution se fera par l’alliance du prolétariat — ce qu’on appelle le petit salariat, c’est le nouveau prolétariat — et la classe moyenne entrepreneuriale, qui n’est pas ce qu’on doit appeler les couches moyennes salariées, qui eux sont les capots, les petits chefs en cols blancs.
C’est important de bien comprendre que le terme "classes moyennes", employé par les sociologues et les médiatiques, sont un enfumage, parce qu’ils additionnent deux catégories de gens strictement opposées, c’est à dire la classe moyenne entrepreneuriale, qui est victime de la crise et de la mondialisation, et les couches moyennes salariées, qui sont les cols blancs collabo, qui eux sont des bénéficiaires de la mondialisation.
Donc la révolution se fera par l’alliance du prolétariat (petit salariat) et de la la classe moyenne entrepreneuriale — qu’il ne faut pas confondre avec les couches moyennes salariées — et contre l’oligarchie mondialiste, et ça c’est ce que l’oligarchie mondialiste appelle le "fascisme". Donc il va falloir aussi se débarrasser de la manipulation par les mots. Et ce "fascisme" est systématiquement décrété aussi antisémite.
Donc il va falloir aussi se débarrasser du fascisme et de l’antisémitisme, qui est un combat sémantique. Il n’est pas question de sombrer dans le fascisme ou l’antisémitisme. Il est question de se libérer de la manipulation que l’on subit par une manipulation sémantique, c’est à dire : il y en a marre du fascisme et de l’antisémitisme, il y en a marre de cette menace, que le système fait peser sur nous, cette menace disqualifiante par un combat des mots. Je rappellerai cette phrase de Staline : le mot chien ne mort pas.