L’aiguat de 1940, déluge en Roussillon
25 octobre 2018 21:24, par Gardoise 77
Adoptée du Gard rhodanien depuis plus de 10 ans et native de la région parisienne, je me permets de témoigner sur le sujet. Sans "télévision" depuis 14 ans, je suis régulièrement confrontée aux appels inquiets émanant de la famille comme du cercle amical restés urbains et televisuellement informés... Je reçois leurs inquiétudes lors des épisodes "méditerranéens" ou "cévenols" annoncés puis couverts par la boîte à bœufs..
Je me suis, de fait, habituée à ces "épisodes", qui rythment ici notre quotidien et qui ont d’ailleurs sérieusement manqué à nos réserves d’eau douce et potable l’année dernière. Ceci étant, il n’y a rien de plus normal que ces pluies saisonnières et violentes qui rechargent les nappes phréatiques.
Elles sont donc vitales et si nous gardons le bon sens des anciens, c’est à dire refusons de vivre à proximité du lit du plus petit ru local, les risques, s’ils existent effectivement, restent faibles !
Bref, sans dénier un potentiel impact du "réchauffement climatique" ni en affirmer l’origine, je ne peux lire sans réagir que réaffirmer le caractère "naturel" et cyclique d’un événement météorologique connu puisse nuire à une quelconque prise de conscience de nos pairs.
Sauf à considérer qu’ils ne soient que de sombres crétins sans le début d’une compétence... Est-ce bien raisonnable ?