Article très intéressant (comme toujours avec L. Guyénot - merci à vous), et ambitieux, puisqu’il soulève la question du crypto-judaïsme pour aboutir à la conclusion d’une usurpation ou d’un détournement culturel opéré par la communauté juive babylonienne du concept monothéiste. Ce n’est pas rien.
Novice, j’ai appris beaucoup de choses (corpus deutéronomique et notamment Genèse, et quand, et dans quel but supposé ils furent probablement écrits ; personnage d’Ezra/Esdras).
Merci donc.
Je veux juste apporter de l’eau au moulin de la thèse du "séparatisme de groupe" de K. Mac Donald, à savoir " ceux qui, tout en acceptant de bon cœur l’eau du baptême, estiment que celle-ci n’a pas changé la nature du sang qui coule dans leurs veines, et qui éprouvent le besoin de maintenir la pureté de ce sang juif ".
Il y a 5 ans environ, une amie chercheuse en histoire locale s’est penchée sur les travaux de Danièle Iancu-Agou sur les juifs et néophytes (convertis) provençaux, qu’elle a ramenés à l’examen des mariages opérés par les néophytes, dans une petite ville du sud-est de la France : quoiqu’officiellement chrétiens, on constate que les quelques familles converties ne se marient qu’entre elles, et se situent dans le milieu et le haut de la classe moyenne, certaines dans la classe supérieure de la société de l’époque (XVIe-XVIIIe s.).
Simple vérification opérée d’après les registres paroissiaux. Elle s’est refusée à publier quoique ce soit là-dessus, des descendants porteurs des patronymes choisis au moment de la conversion étant toujours vivants.