Saisir des transnationales pour reconstruire la Syrie ?
20 août 2018 17:07, par Thinker
Bien plus facile à dire qu’à faire à mon humble avis : Je ne vois pas comment on pourrait obliger des multinationales qui n’ont pas ou peu d’intérêt physiquement présent en Syrie ou dans les pays alliés à payer quoique ce soit. On peut saisir leurs infrastructures en dur, ou leur fermer des marchés qui ne représentent pas forcément grand chose pour eux.
La société la plus exposer au risque d’avoir à payer des réparations, c’est de le loin Lafarge à mon avis vu qu’elle a une usine de 1 milliards de $ sur le territoire syrien.
Le reste ne peut pas se faire sans l’assistance des pays de domicile et/ou des paradis fiscaux, voir de l’ensemble des états sur terre après avoir réuni des preuves formelles de la collaboration de ces entreprise à une guerre d’agression.
Pour ce qui est de victoire ou de défaite, vu qu’aucune déclaration de guerre n’avait été faite, il n’y aura pas non plus de traité de paix condamnant qui que ce soit à quoi que ce soit. Dans le cas contraire, le traité de paix signé serait sans aucun doute un statu quo ante bellum : match nul avec arrêt de l’envoi de soldat hostile en territoire syrien, maintien d’Assad et de sa ligne politique qui déplaisait tant aux adversaires et point. Vu la situation sur le terrain, la Syrie et ses alliés ne serait pas en mesure de faire signer une capitulation à leur adversaire et encore moins une capitulation sans conditions.