Pour "l’éducation" sexuelle, elle ne peut être du ressort de l’instruction publique. C’est une affaire privée, la plus privée qui soit !
Donc, étudions en CM2 la reproduction des fleurs, si poétique, diverse et amusante, facile à vérifier en forêt. Pour les questions enfantines, répondre avec poésie, genre choux et roses, ne jamais exposer l’emboîtage parental, qui choque toujours les petits. Il y a des contes pour eux, qui parlent de tout ce qui les préoccupe en symboles, et qui les ravissent.
Puis étudions l’anatomie humaine progressivement, le système reproductif humain en cinquième ou quatrième, à savoir : comment fait-on, biologiquement parlant, les enfants. De la science.
Aucune "éducation à la sexualité", propre à amener des dérives, abus en tout genre, ne saurait être envisagée. C’est de l’intrusion dans l’intimité des jeunes âmes.
Laissez les jeunes à leur pudeur naturelle. On peut leur recommander, à partir de onze ou douze ans, des ouvrages sérieux de bibliothèque, qu’ils consulteront en privé, et seulement s’ils le désirent. Aucune trace sur internet ! Certains jeunes n’éprouvent aucun intérêt pour la chose, ça existe !
Les adolescentes protégées d’antan se renseignaient beaucoup par la lecture de romans plus ou moins explicites, plus ou moins roucoulés ou littéraires, où l’amour n’était pas réduit à l’accouplement. Les garçons aussi, mais ils avaient surtout accès à l’expérience avant mariage. Le "peuple" savait tout très tôt, sans aucun besoin d’"éducation". On arrive très bien à penser et s’instruire sans l’EN !
Depuis toujours les copains, copines, connaissances, pères (pour les garçons), mères (pour les filles) abordent le sujet avec ou sans précaution auprès de ll’intéressé(e).
L’amour, les amours, ce n’est pas de l’animalité, ça se découvre, il faut chercher, se ramasser, poursuivre, trembler, rire, rager, pleurer, se pâmer... Que vient faire le prof là-dedans ? Qu’il se mêle de ses affaires !