« Le féminisme historique et la tradition de progrès social dans laquelle il s’inscrivait jusqu’alors ».
Instinctivement, lorsqu’un individu use du mot "progrès", je serre les fesses, et s’il lui colle l’adjectif "social", je serre aussi les poings.
Avec un jugement de valeur imposé ( notion de progrès qui ressemble au contraire à une régression des libertés à tous niveaux, à une aliénation totale ) + une immixtion dans les relations interpersonnelles (social), dans le flot des chiffres et lettres vertes qui défilent sur un écran noir, façon Matrix, se dessinent très clairement la silhouette d’un individu qui porte à son ceinturon, un collier et une laisse dont je devine qu’ils me sont destinés. Naturellement, je place ma jambe d’appui légèrement en avant, mon cœur accélère, et le questionnement " quelles contre-attaque" fait naître une profusion d’idées ingénieuses.
L’amélioration suppose au moins la mesure et un objectif mesurable à atteindre. Le progrès n’a de sens qui si l’on définit le but à atteindre. Sans cela, la mesure de la progression est impossible. Or, la plupart de ceux qui usent de ces mots n’ont pas de projet, pas d’objectifs mesurables, en commun avec la majorité. Et pour cause : leur projet est exclusif, sectaire, et contient le parasitisme du plus grand nombre, via un abaissement général des niveaux de conscience.
C’est pourquoi ce genre de discours apparaît comme du néant, du vent, du verbiage, pernicieux et sournois, qui en d’autres temps, recevait un coup d’épée ou de hache dans les dents. L’histoire française regorge d’exemples en la matière. Or, l’histoire repasse toujours les plats, le "revival" est un phénomène cyclique.