L’entretien de Paul Kagame au Financial times :
http://fr.igihe.com/actualite/impro...
T : Je sais que le temps passe, mais dites nous quand vous avez décidé que l’anglais serait la langue officielle.
PK : C’était une décision importante. Certains membres du gouvernement et du parti étaient sceptiques quant à l’opportunité d’une telle décision, si nous n’allions pas au-devant de problèmes inutiles. Mais j’ai insisté en disant : un, tenons compte de ce que 90% de nos relations commerciales et autres sont avec le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, etc. Ensuite, évidemment, j’ai souligné l’identité de nos principaux donateurs, il se trouve que pendant longtemps le Royaume-Uni était notre principal soutien. Evidemment j’avais d’autres motivations à l’esprit, au-delà des plus évidentes. Il y en avait une, pratique : nous avions tant de personnes qui avaient vécu en Ouganda, au Kenya, en Tanzanie, et qui étaient revenues au pays ; probablement plus d’un million, et ils ne parlaient pas le français. Elles étaient anglophones. Et il y en avait qui avaient vécu dans des pays anglophones en Occident, ou au Canada, ou encore aux USA, et qui revenaient également. Eux non plus ne parlaient pas français, et nous n’allions pas les forcer à apprendre le français. Mais la dimension pratique, vraiment, de la convergence avec l’Afrique de l’Est, le commerce, les échanges, etc. a été importante. Par ailleurs je crois avoir dit aux français que de toute façon cette domination française nous a créé des problèmes, et que par conséquent si nous avons l’occasion de nous en débarrasser ou de réduire leur présence ici, il faut considérer cela comme un des facteurs principaux…
Louise Mushikiwabo a soutenu le remplacement du français par l’anglais :
http://www.musabyimana.net/20081111...
THE NEW TIMES (29 octobre) revient sur la campagne d’explication de la décision de promotion de l’anglais comme langue d’enseignement ; une campagne menée par les ministres de l’éducation (Mme Daphrose GAHAKWA et MUTSINDASHYAKA) et la ministre de l’information, Mme Louise MUSHIKIWABO.