Freud et l’inceste : une histoire juive
29 mai 2018 11:44, par Psychologue2018
(Suite de mon premier commentaire) Pour en revenir à la corrélation entre viol/inceste et hystérie, il ne faut pas négliger que certaines personnes seront très impacter par le vécu psychique de leur viol et pour d’autre cela sera beaucoup moins perceptible. Il faut donc faire attention à ne pas tomber dans le versant opposé qui affirme que s’il n’y a pas de pathologie psychique il n’y a pas eu violence. Ou que toute personne ayant une névrose post traumatique a subit des violences importantes. Je m’explique : la notion de violence évolue avec le développement des capacités de traitement de l’information de l’enfant , pour un nourrisson un retard important dans le nourrissage peut être vécu comme violent tandis qu’à 2ans ce ne sera plus le cas. Et à 2 ans être témoin de certaines scènes d’intimité parentale n’est pas analysable par le cerveau de l’enfant et peut faire traumatisme, scène qui n’aura pas le même effet à 5 ans. Etc. Cela dépend du développement individuel donc ne peut pas être généralisé mais on voit par ces exemples que des maltraitances de type "faits divers" peuvent avoir le même poids qu’un acte d’agression, selon l’âge et les capacités de la victime. Pour conclure ne limitons pas la psychanalyse à Freud car Lacan par exemple a lui aussi développé des théories qui méritent de s’y attarder et qui de plus ne se situent pas dans le même contexte socioculturel.