Freud et l’inceste : une histoire juive
29 mai 2018 11:35, par Psychologue2018
Cet article est très intéressant toutefois quelques documentations gagneraient à être ajoutées. Tout d’abord la notion de névrose post traumatique (évoquée dans la vidéo sans citer Freud qui pour le coup à inventé cette théorie) : il s’agit d’une étude réalisée sur la fin de l’oeuvre de Freud. Un événement violent (il étudie la guerre mais valable aussi pour un viol) peut dépasser les capacités de traitement cognitif de l’information et déclencher des troubles ou pathologie. C’est à dire que si la charge émotionnelle (l’affect en terme psy) est trop importante et risque de détruire une partie des représentations que nous nous sommes construit au fil de notre vie, pour se protéger le cerveau refuse d’enregistrer l’information. Il peut alors choisir de faire revivre la scène jusqu’à ce quelle perde en charge affective ou bien choisir le refoulement (non exhaustif). Le refoulement peut tenir des années et un jour une stimulation quelquonque va faire un lien neuronal avec le souvenir refoulé et libérer le vécu traumatique qui avait été oublié. Freud a beaucoup travaillé la dessus et c’est ce qu’on retrouve dans la vidéo. Une violence sexuelle va donc provoquer une névrose post traumatique. Celle-ci peut s’exprimer de diverses manières comme par exemple par une névrose hystérique ou bien une névrose obsessionnelle. Les symptômes seront différents chez chaque individu. De plus il est important de rappeler qu’au début de l’oeuvre de Freud le contexte social était à une libération des moeurs, ce qui renforce l’explication données quant au refus de sa théorie et la prépondérance de symptômes mettant en jeu la sexualité. Plusieurs auteurs ont étudié la variation d’une pathologie psychique en fonction du contexte social mais cela pourrait faire l’objet d’un article à lui seul.