A 4’ Secher envisage de rechercher des écrits ayant induits d’autres génocides provinciaux.
Mais que ne les a t-il recherché sinon trouvés dans les directives du Comité de Salut Public. En effet, il affirme que le CSP a décrété le génocide vendéen. Ne serait-ce donc pas le CSP qui aurait décrété les éventuels autres ?
Secher date du 1er aout 93 (1’40) le décret du génocide par le CSP.
A cette date, Robespierre n’a intégré le CSP que depuis 4 jours (le 27 juillet), sur l’insistance de Danton. Et encore Danton voulait que Robespierre intègre le CSP depuis le mois précédent ce qu’avait refusé Robespierre.
De plus, l’audio déclare que c’est une loi de la Convention qui est mise en application par le CSP le 1er aout 93 - or Robespierre n’était pas TOUTE la Convention.
La Convention décide la destruction systématique de la Vendée (*).
POURTANT CE DECRET NE PREVOIT AUCUNE REPRESSION SUR LES PERSONNES DES VENDEENS.
Barras est un des principaux responsables du génocide en Vendée. Pas Robespierre.
Il n’y a qu’a voir comment Barras a non seulement survécu à la révolution, mais comment il s’est imposé ensuite lors du Triumvirat.
(*)Le « décret relatif aux mesures à prendre contre les rebelles de la Vendée », du 1er août 1793, prévoyait 3 mesures répressives.
« Art 6 - Il sera envoyé par le ministre de la guerre des matières combustibles pour incendier les bois, les taillis et les genêts.
Art 7 - Les forêts seront abattues ; les repaires des rebelles seront détruits ; les récoltes seront coupées par les compagnies d’ouvriers pour être portées sur les derrières de l’armée, et les bestiaux seront saisis.
Art 8 - Les femmes, les enfants et les vieillards seront conduits dans l’intérieur. Il sera pourvu à leur subsistance et à leur sûreté, avec tous les égards dus à l’humanité. »
Jacques Berriat Saint Prix, La Justice révolutionnaire (août 1792 - prairial an III) d’après des documents originaux la plupart inédits, t. 1, Paris, Michel Lévy frères, 1870, 490 p. (p. 115-116).
Thémistoclès