Il y a un point qui n’est pas éclairci ni dans le paragraphe psychiatrie, ni en droit : au delà de l’aspect relatif à l’acte en lui même consenti, qu’en est-il de la capacité à assumer les conséquences ? Capacité souvent liée non pas à l’âge du corps, mais à une certaine maturité elle même liée à l’environnement et l’éducation.
Au vu de l’âge mental de certains des protagonistes, même à 21 ans ou plus le consentement parait être mal, voir entièrement non calculé. Comme si sur le moment, ils veulent bien faire la chose, mais une fois confrontés aux conséquences, ils cherchent toutes sortes d’échappatoires juridiques et médiatiques.
Le vrai problème n’est peut-être pas l’âge en lui même, mais la capacité mentale et physique qui l’accompagnent. Je vois mal comment un ou une adolescente contemporaine (sans toutefois généraliser), avec le nivellement par le bas largement entamé dans la société, assumerait quoique ce soit et même l’age adulte légal pour certaines personnes de 21 ans (voire plus) parait être complétement dénué de pertinence.
Mon commentaire s’inspire en partie de l’évolution juridique outre atlantique, qui commence à responsabiliser les hommes sur tout ce qui se passe entre hommes et femmes, avec des cas de "viol" ou la victime est "consentante" au moment des faits mais dont le consentement lui même est remis en question par les circonstances de l’acte (Si un homme et une femme ayant bu ont un rapport, c’est considéré comme viol à charge de l’homme ! Si un homme ment sur ses revenus et qu’il a un rapport, il peut être accusé de viol). Les exemples sont légion et la conséquence est une déresponsabilisation totale de la femme. C’est peut-être hors de propos ici, mais la ressemblance de l’évolution amène certaines questions qui seront certainement pertinentes dans un futur proche.