Il faudrait aller devant les tribunaux.
Atteinte à la pudeur. Quelques profs les plus militants condamnés, il pourrait y avoir jurisprudence, ce qui calmerait les autres.
Et si la justice ne passe pas, il faut faire un exemple...
Petite anecdote : pendant la seconde guerre mondiale, une jeune fille du village de ma grand-mère fut violée par un homme dont tout le monde connaissait l’identité dans ce tout petit village de 200 âmes.
La justice dans un pays occupé est particulière, car la population a le sentiment qu’elle ne la servira pas. Les hommes le plus forts et influents du village se retrouvèrent un soir, firent le procès du violeur, et le condamnèrent à mort. Il fut pendu au centre du village, à un poirier qui est encore debout aujourd’hui.
Les autorités allemandes enquêtèrent mais ne purent jamais savoir le fond de l’histoire. La communauté avait tranché, et l’ennemi occupant n’avait pas son mot à dire. Il y eu quelques brimades des officiers confisquant un peu plus de blé aux villageois, mais il n’y eu personne pour moufter. Les hommes, un temps juges, tinrent leur langue jusqu’à la libération.
Si l’on estime que notre pays ne peut rendre justice à nos enfants agressés, dévoyés et parfois violés impunément, il y aura des procès de ce genre, des pendaisons, et du secret... jusqu’à la libération.