À Dieu ou au diable, Hugh Hefner
28 septembre 2017 22:42, par Elisa
Je trouve l’article très intéressant, mais un peu dur avec Playboy. Un tour sur n’importe quel site porno d’aujourd’hui, et je regrette l’érotisme innocent des premiers Playboy. Ce magazine que les jeunes garçons cachaient dans leur chambre pour le feuilleter en rougissant avec leurs copains.... et qui avant de tomber dans des codes esthétiques plus pornos et ne plus proposer que des blondes siliconées sans âme, a glorifié la "girl next door" de manière sublime. Le fantasme fondateur de Playboy, c’était ça.... c’était avoir l’impression qu’on matte la voisine, et moi je trouverai toujours ça très érotique et mignon. On est loin des gang-bangs,des multi-pénétrations et autres pratiques décadentes d’aujourd’hui.
Ca restait gentil, et il faut bien divertir le peuple.... je comprends la logique qui tent à dire que c’est le début de la décadence, l’avant-porno, mais Playboy n’a jamais franchi la barrière du porno.... alors qu’il y’avait de l’argent à se faire à une époque. Des quelques épisodes de télé-réalité Playboy que j’avais regardé, Hugh Hefner me semblait être un bon bougre, dont le coeur était aussi gros que la bite. Un grand amateur de vieux films, de jeux de société qui ne semblait pas tant aimer la modernité qu’on pourrait le croire. Les filles n’étaient pas menées en bateau, et le deal était clair. Certaines utilisaient l’argent pour faire des études, et il avait vraiment un comportement paternel avec elles.... il y’avait une séquence ou l’une d’entre elles se mariait et il était au bord des larmes, très content pour elle.Il a aidé beaucoup de fille à sortir de la misère. Hugh Hefner n’était pas un saint, mais comparé à un DSK ou aux vieux pervers pédophiles dans les sphères du pouvoir, c’était le papi gateau vicieux qui regarde sous les jupes des filles. Rien de plus.