Sur ce qu’il ne contrôle pas et d’abord sa propre survie, l’Empire met du temps à mourir et ainsi l’Empire romain mit 300 ans avant de mourir tout à fait.Avec ou sans Trump ou les neocons, l’Empire vieillit donc lentement, mais inéxorablement, et pour reprendre la formule de Voltaire "je vieillis depuis que je suis né".
Sur ce qu’il contrôle croit encore espère toujours contrôler, l’Empire procède comme un pyromane, réglant ses problèmes de pouvoir par l’incendie des guerres et révolutions locales.
Depuis l’Empire assyrien jusqu’à celui de l’Uncle Sam.
Mais il ne meurt jamais de cela : il s’y affaiblit mais sait éviter de brûler sa maison quand il brûle son jardin. Et même quand il faut créer des incendies internes, il sait maitriser les incendies qu’il finance : en arrêtant de jeter de l’huile sur le feu.
Néanmoins tout incendie l’affaiblit, lui retire une partie de son capital immunitaire, sans récupération ultérieure possible.
C’est ainsi qu’il tombe.
Quand amoindri par ses incendies de contrôle, démographiquement, financièrement, économiquement et donc militairement il peut de moins en moins puis plus du tout faire face à des menaces extérieures.
C’est à sa capacité militaire que l’on juge l’âge et la santé de l’Empire.
Quand celle de l’U.S. sera totalement vermoulue, il sera alors cueilli par plus jeune que lui.