@ François Desvignes
Vous faites toujours de très bons commentaires marqués du sceau de la pertinence et je suis d’accord avec vous sur "la bonté spirituelle" qui transparait en vraie beauté...
Je suis un "vieux Célinien" (66 balais) et depuis ma tendre adolescence j’ai lu presque tout du bonhomme. Comme je suis né à Paris et que j’ai vécu en banlieue-est les premières années de mon existence, je n’ai eu de cesse de retrouver dans l’univers célinien toutes ces figures à la fois graves et grotesques qu’on pouvait rencontrer dans le peuple français version bassin parisien.
Je vois qu’ici beaucoup de commentateurs parlent souvent du "peuple français" mais il n’y a plus de peuple français. J’en suis un des derniers représentants et encore ! Depuis cinquante ans l’apport de populations allogènes a changé complètement l’âme française. Ne rêvez plus, c’est fini ! L’âme mondialiste infiltre de plus en plus sûrement l’âme française et "ils" le savent bien...
En lisant "Les pamphlets" on a l’impression d’une chronique très contemporaine, comme quoi les choses ne changent pas beaucoup et que l’histoire se répète tristement parce qu’il y a un Destin que croient maîtriser des gens qui se disent élus et plus malins que les autres. Ce n’est pas pour rien que ces pamphlets céliniens sont interdits, des fois qu’on comprendrait trop de choses.........
Céline avait un beau regard triste et une lucidité de feu mais c’était souvent un immense poète. Par exemple il a écrit (selon moi) une des plus belles phrases de la littérature : "Il n’avait plus assez de musique en lui pour faire danser sa vie." Rien à voir avec les petites branlades intellectuelles de nos écrivaillons modernes au "style jésuite gominé" ( dixit Céline).
Bon anniversaire Lucette (prénom de ma môman), car derrière un grand homme il y a toujours eu Une Femme, une vraie...