La victoire était proche, elle le sera encore plus dans 5 ans.
Qu’importe si les mouvements souverainistes n’arrivent pas à s’unir : l’existence de 2 pôles souverainistes majeurs est le plus sûr moyen de baiser le système éliminatoire à 2 tours.
Lepen a été en face de Macron : le candidat des Banques n’a eu qu’à agiter le chiffon rouge de l’antifascisme, des "zeurelèplussombres" pour rafler 2/3 des votes.
S’il avait été en face de Mélenchon : la presse nous aurait ressorti le coup du bolchévique avec un couteau entre les dents, Macron aurait été faire un tour dans un mémorial en lien avec le goulag ou les crimes du communisme soviétique, etc.
Et il aurait, là aussi, raflé la mise.
Imaginez un second tour Lepen-Mélenchon.
Les médias diaboliseraient lequel des deux sachant que ça ferait monter l’autre ?
Je vous rappelle que 2 ou 3 % séparaient Lepen de Macron pour la première place et une tête d’épingle séparait Mélenchon de Fillon.
Il n’est pas important que les 2 partis souverainistes majeurs soient antagonistes et irréconciliables.
La grogne anti-euro est maintenant structurelle.
Pendant les 5 prochaines années : les délocalisations et l’austérité vont continuer.
Les parti europhiles vont continuer de descendre et les partis europhobes ne peuvent que continuer à augmenter.
Mélenchon est immigrationniste, ok. Pour moi, la priorité des priorités, ça reste de nous sortir de l’ornière européiste qui compte bientôt détruire de l’intérieur les pays européens, les questions sociétales, même si elles ont leur importance, ça vient après. Quel que soit le candidat, immigrationniste ou pas, quiconque pouvant nous sortir de cette dictature doit être suivi.