Une réforme en cache une autre.
Ce qui gêne les syndicats, ce n’est pas qu’on décapite le droit du travail et la protection sociale.
D’ailleurs, à ce sujet, les ordonnances sont un début non une fin.
Si vous préférez, on enclenche un processus grec.
Non, ce qui les ennuie, c’est que plus de flexibilité et de fluidité (la loi du renard libre dans le poulailler libre) mettra en évidence :
qu’ils ne servent plus à rien
qu’eux-mêmes sont les premiers inutiles
que le réforme du droit du travail aboutira logiquement à leur décapitation.
Vous connaissez la fin (provisoire) du film :
Contre leur complicité et leur collaboration sous le couvert d’une lutte feinte, la loi les épargnera provisoirement et partiellement : leur "statut" c’est la seule chose qu’ils vont "négocier".
le salariat, donc non défendu, trahi et en vacances espèrera que le prochain train pour l’Allemagne sera pour son voisin (ce sale con)
le nombre de chômeurs et de pauvres sera dans l’année équivalent à 10 000 000 et 10 000 000.
Donc, nous, ce que nous aurons à faire à ce moment là, dès la rentrée (ou tout de suite) c’est de lancer un avis de recherche ainsi rédigé dans la presse :
URGENT.
recherchons moustachu sympa, parlant franc intelligemment et avec courage ,capable de rédiger un essai sur son combat pour les forces des travailleurs français, organiser un parti, avec ses propres forces de sécurité et de combat, de s’entourer de génies de la banque et de l’organisation industrielle et de reconstruire ex nihilo les fonctions régaliennes de l’État social et national des travailleurs français contre nos ennemis séculaires, nos bourreaux : les apatrides nomades de la spéculation et la monnaie de monopoly.
petit salaire, immense gratitude.