D’une certaine manière, je n’avais rien contre Julien Salingue.
L’histoire de l’échange de mails avec E&R; sans doute un peu grisé après son passage à la télévision, il a proposé un débat à A. Soral mais s’est rendu compte ensuite qu’il n’était pas au niveau. Qui ne l’eût pas fait.
Ses contorsions rhétoriques pour refuser le débat qu’il avait lui-même spontanément proposé afin de sortir de la situation en évitant d’être complètement ridicule ; c’est humain, personne n’apprécie d’être mis face à ses contradictions, surtout en public.
Mais là, j’ai lu sa "missive" (lien dans la première phrase de l’article).
Bon, déjà, c’est long. Très long. Et assez abscons, comme tous les doctorants. Je connais ce genre d’animal, j’ai été soumis à leur lumière lors d’une soutenance.
Cette "missive" est une véritable comète d’orgueil mal placé et de non savoir.
Le mec est politologue, mais il n’a rien compris à la situation en Syrie, je dis bien rien compris.
C’est tellement gros que je le soupçonne d’être instrumentalisé pour étaler un telle sottise.
Sophismes, non sens, raisonnements erronées...on y trouve même un point Godwin.
Je ne peux pas imaginer qu’un type de ce niveau d’éducation (car être doctorant reste quand même le résultat de très belles études malgré tout et quoi qu’on en pense) ait des résonnements d’une telle médiocrité.
Et c’est encore pire, car je peux avoir de la sympathie pour un imbécile, mais pour un serviteur au mépris de la réalité, surtout pour des puissants responsables de cette morbide réalité, non.
C’est dommage car, je l’ai dit en préambule, je n’avais rien contre lui, il m’apparaissait même touchant avec ses petites boucles d’oreilles d’éternel adolescent qui refuse de grandir, comment on appelle ça déjà..."adulescent" je crois.
C’est dommage car ACRIMED peut présenter certains contenus intéressants par ailleurs.
C’est dommage car je considère désormais J. Salingue soit comme un âne bâté soit un inféodé aux puissants. Choisis ton camp, "camarade" Julien, en fait tu es sans aucun doute les deux.