"Valls est un candidat qui arrive usé à la primaire"
7 décembre 2016 22:33, par CHADIJ’ai beaucoup de respect pour Mr Sapir,mais je ne suis pas d’accord avec son analyse des candidatures de Valls et de Macron. L’angle par lequel cette analyse a été abordée est un angle trop aigu,géométriquement parlant. En effet,et à mon sens,ce qui intéresse les français,pour l’élection du futur président de la république,c’est à l’évidence la position des candidats par rapport aux grands enjeux. Ceux-ci sont,pour
l’essentiel :
l’emploi,la prolifération de la pauvreté et de la précarité.
la loi Taubira,son amendement et l’adoption des enfants par les couples homosexuels.
la France et l’OTAN : dans un contexte international de quasi guerre
froide,est-il bon pour la France d’envisager le retour à son ancien statut,à
savoir de rester en dehors du commandement intégré de l’OTAN,statut qui lui a été choisi,en connaissance de cause par le général de Gaulle. D’ailleurs,et en filigrane,à cette question,c’est tout le problème de l’alignement inconditionnel de la France avec la politique étrangère américaine qui est posé. A-t-on besoin de rappeler que la France sous
Chirac,lors de la guerre contre l’Irak en 2003, était à l’opposé de ses positions sous Sarkozy et Holland par rapport aux conflits libyen et syrien.
le brexit interpelle les pays de l’UE sur l’avantage,ou les inconvénients,de cette union,en particulier pour la France. Cette redoutable question ne peut être en aucune
manière être mise sous le boisseau.
les grands risques qui pèsent toujours sur l’économie mondiale sont réels. Quelles sont les mesures envisageables pour limiter les retombées
d’une grave crise,au moins similaire à celle de 2008. Et,en particulier,comment reprendre la main par rapport
aux dérives de la finance et des graves préjudices qu’elle inflige à
l’économie réelle,et notamment à l’agriculture et à l’industrie françaises.
Ces enjeux,et d’autres encore,qui intéressent les français et les
inquiètent,doivent être érigés en aune ad hoc à laquelle on doit jauger les candidats à la présidence. Et ce n’est pas à ces candidats de choisir des thèmes et des formulations confectionnés juste pour faire de la rhétorique déstinée à la campagne électorale.