Pour Bromélia (deuxième partie)
Non la Théologie n’est pas l’exercice de la logique, mais elle se sert de la philosophie qui est elle-même servie par la logique pour définir des dogmes en rapport avec la Révélation.
Chez Hans Baum (1905-1985), philosophe hégélien revenu à la foi catholique, la sophia, est une discipline de la pensée comme la philosophie et la théologie. En effet, le théologien part du fait qu’il possède la Vérité (Révélation), il ne connait pas forcément la Vérité, la foi n’empêche pas qu’il voyage dans la nuit, c’est-à-dire que le travail d’un théologien doit faire comporter en soi une part de la Vérité reçue, il va falloir expliciter par le fait qu’il ne possède pas la Vérité, mais qu’il s’approche de la Vérité en accumulant des connaissances pour dire que c’est cette même chose par laquelle le théologien se réfère par la foi.
Votre « conclusion » : Si Dieu est unique, rien de connu ne peut Lui être associé., n’en est pas une (il n’y a ni majeure, ni mineure mais s’appelle en logique une pétition de principes en vue d’obtenir une « supposition » des termes unique et associé, cela est vrai pour le Dogme de la Sainte-Trinité si vous dites qu’il est Un en Trois Personnes (ayant toutes les mêmes attributs de Dieu), mais faux car Dieu et Principe et Fondement et toutes choses visibles et invisibles se ramènent à lui.
Votre conclusion n’en est pas une c’est un développement bis, au lieu d’essayer d’embrouiller votre contradicteur (êtes -vous un lecteur de Schopenhauer, L’Art d’avoir toujours raison) vous devriez vous mettre sérieusement à l’étude de la Somme Théologique.
Passez un saint dimanche