Tout ça est, aussi et surtout, le résultat de la T2A (tarification à l’acte) qui a fait rentrer au chausse pied des valeurs de gestion purement économique dans un système qui est, avant tout, un service (au) public financé par la collectivité, un coût pour certains (libéraux), un investissement pour d’autres (gens normalement constitués).
Je dis tout ça sans balayer sous le tapis que l’engorgement de l’hôpital public est aussi un problème de responsabilité individuelle, en gros, jadis, pour un rhume, même costaud, on allait chez son médecin traitant, maintenant pour un oui ou pour un non on se retrouve aux urgences, complètements saturées, ce qui enclenche souvent une batterie de tests et actes aux coûts bien réels.
Je met de coté bien entendu les modes de vie à risque, de plus en plus courants, qui ont un surcoût pesant sur la globalité du système de santé.
Je ne parle pas aussi des, plus ou moins, petites féodalités népotiques en milieu hospitalier, générateur de surcoûts parasites surement assez considérables (qui osera s’attaquer au dossier) ou l’endettement massif des hôpitaux auprès de banques qui leurs ont vendu des produits toxiques, les directeurs d’hôpitaux étant au courant ou pas, la justice devrait s’y pencher d’ailleurs (et peut-être que les deux sujets sont liés)...
Je m’étonne que le système de santé français tienne encore debout ?