L’esprit de cette auguste et vénérable femme est imbibé de lumière et les blessures qui lui sont odieusement et lâchement infligées ne peuvent abîmer en aucune manière ni sa sublime et alerte intelligence, ni la beauté inaltérable de son âme.

Ce texte en réplique dont l’ardeur et la force renferment admirablement l’esprit de chevalerie de la haute noblesse d’épée au cuir tanné constitue à la fois une charge de cavalerie héroïque balayant sur son passage les armées de zombies de la pensée cynique et une plaidoirie d’une rare intensité défaisant le triste et pathétique réquisitoire qui lui est opposé à la mesure des chasses aux sorcières et de l’inquisition shoahtisante.

La profondeur du texte et l’humilité bienfaisante de l’artiste dont le courage est demeuré intact à l’image de la dignité forgeant sa personnalité, élevant la dimension authentique de sa moralité et ayant inspiré l’affirmation de ses opinions libérées de toutes contraintes terrestres s’opposent sans nuance à la petitesse mesquine des actes grotesques d’accusation qui l’enferment, de surcroît, en dehors de toute légitimité institutionnelle dans le statut irrévocable de persona non grata agissant à l’égal de la marque imprimée au fer rouge rendant paria et vouant à la mort sociale ceux dont l’audace et le cran déplaisent vivement aux seigneurs actuels de l’ordre établi et de la pensée conformiste (unique, sinistre, cynique et inique) et du politiquement correct.