Cette campagne de Ménard a au moins le mérite de montrer à tous les habitants de sa ville qu’il y a plus à prendre en compte de la presse que juste ce qui est écrit, notamment les intérêts des proprios des différents canards, que la plupart des lecteurs zappent totalement.
Une (ex-) amie me faisait "la leçon", s’estimant bien informée parce qu’elle lisait plusieurs journaux de masse de "bords différents" (qui, on le sait, servent tous le même plat avec une sauce différente, c’est tout). La pauvre ne savait même pas, par exemple, que le Figaro appartient à Dassault, que le boss de l’AFP est un ancien collaborateur de Lang et Fabius, etc.
Ménard, en faisant ceci, montre que comme pour un iceberg, l’essentiel est sous la surface, et ce faisant, il éveille probablement des consciences, quoi qu’on en dise...