Les discours de Mélenchon et d’autres faux rebelles sont toujours construits de la même façon. En toile fond, on a une critique gentillette du Système (ici l’Union Europe) avec deux trois gages d’authenticité (la Russie et le Brexit) pour rassurer le public visé (les électeurs frontistes essentiellement). Mais étrangement, Mélenchon ne s’attaque pas aux technocrates non-élus de Bruxelles ou de Francfort, il s’en prend violemment à Wolfgang Chauble (bizarrement la seule personne nommée dans sa diatribre anti-UE !) dont il lui reproche de vouloir contrôler les déficits budgétaires des pays Européens. Mélenchon se fait ici l’avocat de tout ceux qui vivent grassement et depuis de nombreuses années sur les déficits publics, les banques, les technocraties nationales et supra-nationales et... la Confédération du Commerce qui ramasse en fin de chaîne une grande partie du pognon généreusement distribué aux assujettis sociaux. C’est toute l’escroquerie de cette gauche faussement généreuse mais en réalité complice des faux-monnayeurs institutionnels qui sont engagés dans une partie de bonneteau géante dont la plupart d’entre nous sortiront ruinés.