Qu’est-ce qui détermine notre intelligence ? La controverse génétique
13 mai 2016 18:12, par snake eaterIl faut ramener cette question à une perspective traditionnelle au sens métaphysique. Dans les sociétés traditionnelles, les tendances qui se retrouvent dans la nature humaine à différents degrés indiquent le degré de comtemplativité ou l’abscence relative de celle-ci qui détermine chez l’individu la forme d’intelligence, la direction de sa volonté et la façon dont s’ exprimer ces éléments psychiques et physiques. C’est ce qui fait le bien-fondé du système des castes en inde par ex (qui n’a rien avoir avec sa contrefaçon moderne causé notamment par des considérations économiques et purement matérielles introduites par la colonisation britannique) : le degré de comtemplativite le plus élevé est le brahmane (son intellect metaphysique entièrement tourné vers la connaissance pour elle-même sans consideration d’ordre sensible et sentimentales , il a accès à l’intellectualite pure) , ensuite le kshatriya dont l’intelligence également très profonde est déjà moins pure car tourné vers le pouvoir temporel, puis le vaishya qui s’occupe de la subsistance production des richesses materielles, de ce bas monde. Enfin le shudra qui est dénué de qualités propre autre que celle du nombre et sa capacité à servir les trois autres ordres , aujourd’hui on dit plutôt flexibilité(quantité subordonnée à la qualité). On pourrait trouver d’autres exemples dans les civilisations traditionnelles médiévales en europe, dans l’empire du milieu ou autres de ce type d’organisation nécessaire car l’éducation dans la tradition est de type qualitatif et part des tendances inhérentes à la nature de chacun avec ses possibilités et ses limites pour le guider et l’aider à assimiler des connaissances (ce qu’on appelle la culture) par opposition à l’éducation moderne quantitative qui ignorent les différences de nature des individus, différences métaphysiques avant d’être naturelles) et où on enseigne tout à tout le monde et de la même façon, avec l’idée que si l’on enseigne par exemple la philosophie et les mathématiques à une personne, fût-elle d’une nature portée vers l’aspect le plus matériel des choses, on en fera un sage et un fin logicien alors qu’en réalité on en fera simplement un bon sophiste sachant faire illusion devant les plus crédules, pensant que les problèmes peuvent-être résolus par le mesurable, c’est ce pur quantitatif que mesure le qi. Dans la tradition c’est parce qu’un individu a un haut degré d’intellectualite qu’on développe ses possibilités par l’apprentissage.