Comment le discours médiatique a mis à mort le peuple syrien
2 avril 2016 05:19, par depassage
Sharmine Narwani est une journaliste qui ressemble exactement aux journalistes qu’elle critique. Elle renforce la réalité pour la faire correspondre à une exclusivité.
Le « printemps arabe » a fourni aux responsables politiques US [et français, ndlr] une occasion unique de se débarrasser des gouvernements hostiles du Moyen-Orient. La Syrie, principal État arabe de l’ « axe de la Résistance » dont le leader est l’Iran, était leur cible numéro un.
Elle veut nous faire croire que partout ailleurs, les « printemps arabes » étaient justes et qu’ils étaient initiés par des peuples contre des gouvernements pro-occidentaux. On a envie de dire à cette personne va te faire foutre, et comment pouvez-vous reprocher aux autres de voir midi à leurs portes et que vous faites de même. Triste monde est le nôtre. Il est vrai que pour dire un semblant de vérité, il faut au moins être capable de dépasser son nombril.