Mon premier commentaire est tombé sous le terrible et arbitraire couperet de la censure.
Je n’avais pas pu voir et entendre au préalable (pour des motifs techniques) l’immortel Finkiel à la mine imperturbablement inquiète et déconfite allant porter son éternelle et coutumière harangue cousue du même fil blanc en désignant de tout son saoul et du haut de sa superbe vindicte les français de confession musulmane et les résidents musulmans étrangers comme étant quasi exclusivement porteurs, à la manière d’une lueur allogènique, de l’antisémitisme-juif (l’emploi du terme antisémite est sémantiquement impropre sauf à dénier aux arabo-musulmans l’épithète sémite et à omettre que la plupart des juifs sont d’origine ashkénaze, c’est-à-dire, une population d’Europe centrale de type caucasien qui n’a, de ce fait bien établi, aucun lien historique ou ethnique avec la Palestine biblique).
Bien entendu, pour éviter tout soupçon de racisme, d’islamophobie et d’entretenir tous azimuts la théorie du choc des civilisations - partout où il se rend, d’où il parle sur les ondes courtes et longues comme sur les plateaux TV où il est reçu comme un dignitaire et une excellence de la nouvelle sainte inquisition - il s’entoure de précautions langagières préalables en commençant sa litanie par "tous les musulmans ne sont pas antisémites", mais...au final, il ne reste en substance que "l’immense majorité des antisémites sont musulmans",...ce qui sonne à la fois comme un démenti, un principe général, une règle qui fait loi, une sentence irrécusable et qui inexorablement annihile l’usage préalable de la précaution sémantique du départ censée éviter toute recherche de responsabilité, permettant ainsi de libérer la parole de Finkiel qui a alors toute latitude pour tenir des propos qui auraient immanquablement valu à un quidam goy des poursuites, des condamnations convergentes par voie de presse, puis par voie judiciaire dés lors que les propos en question auraient, mutatis, mutandis, similairement ou parallèlement visés en portée les juifs.