Le cycle
Un QE fait monter temporairement la bourse par l’afflux d’argent frais
Il ne peut être "financé" que par une politique des taux négatifs
Les taux négatifs détruisent l’économie puisque la cause de l’investissement de l’épargne c’est justement le taux : il n’y a aucune raison d’investir votre épargne si c’est pour recevoir une facture en retour.
Les QE vont détruire l’économie, rajouter du chômage, faire baisser la consommation.
Les marchés vont alors corriger à la baisse leur accès d’optimisme du jour où ils ont reçu les sous de la BCE
La baisse sera plus forte que la hausse qu’avait provoqué l’afflux d’argent frais : en effet, l’économie réelle se porte moins bien au temps T+1 qu’au temps T-1 du fait de la baisse de consommation et du chômage
un nouveau QE sera nécessaire plus fort et plus dévastateur
La fréquence du cycle et les l’amplitude des variations
Les effets anesthésiants des QE sont de plus en plus courts, hier de plusieurs années, aujourd’hui pas plus de six mois.
Il faut toujours plus de QE pour toujours moins d’effet anesthésiant
L’amplitude des variations sur les cours s’amplifie donc : le marché perd confiance parce que l’économie réelle se détruit au rythme des QE
Le point de rupture
Lorsque le cycle sera inférieur à trois mois, la rupture sera consommée
En effet, nous n’aurons pas fini de faire les comptes des effets bénéfiques des QE que déjà la correction des marchés économiques et financiers l’auront effacé ; au premier trimestre on allait mal et au second encore plus mal !
Il nous restera des dettes colossales avec une économie en berne et toutes les banques en faillite ;
Le roi sera nu