C’est à cette occasion qu’il faut rappeler une histoire bien oubliée et qui concerne les rapports (de tous temps exécrables) entre les américains et l’islam, (du moins l’islam pauvre). Ce sont les deux "guerres barbaresques", premières guerres de l’histoire américaine ! (Voir wiki ce sujet). Passionnant. Cela semble à peine croyable.
Les Guerres barbaresques sont deux conflits opposant les États-Unis aux "États barbaresques" (possessions de jure de l’Empire Ottoman, mais de facto indépendante, Tunis, Régence d’Alger et Régence de Tripoli), de 1801 à 1805 lors de la première guerre barbaresque et en 1815 lors de la seconde guerre barbaresque.
En effet, ces derniers imposent un tribut aux navires marchands américains naviguant dans la mer Méditerranée (odieux !). En cas de non-paiement, les pirates barbaresques attaquent les navires, confisquent leurs biens, et asservissent les membres d’équipage (des américains réduits à l’état d’esclaves ! hin ! hin !) et exigent une rançon pour leur libération. Lorsque Thomas Jefferson devient président des États-Unis, il refuse de payer tribut et envoie une flotte navale en Méditerranée. Cette dernière bombarde (déjà !) les différentes villes fortifiées de la cote barbaresque, et arrache finalement des concessions de passage à ces états.
Quelques années après ce premier conflit, les pirates barbaresques profitent de l’augmentation des tensions entre les États-Unis, le Royaume-Uni et la France qui culmine avec la guerre anglo-américaine de 1812, pour reprendre leur activité de piraterie. À son tour, en 1815, l’administration du président James Madison entreprend une action militaire contre les villes des pirates de ce que sont aujourd’hui la Libye, la Tunisie et l’Algérie.
"L’histoire est un éternel recommencement", dit-on. Mais avec les américains, l’histoire ressemble fortement à un dessin animé de Tex Avery... Des poursuites ridicules entre un énorme chat et une minuscule souris. C’est ainsi que les américains ont inauguré leur belle et noble Histoire emplie de faits épiques ! Quels hommes !
Mais les "barbaresques" sont toujours là !