Quatre associations se présentent comme parties civiles et quatre fois Soral est condamné à leur verser mille euros !
Ces associations agissent comme des auxiliaires de justice sans qu’aucun mandat ne leur ait été confié par le peuple français. Pire, à partir du moment où elles sélectionnent de façon arbitraire les personnes qui sont conduites devant la justice, ces associations se comportent en milices politiques.
Quand un délit est commis, si nos gouvernants considèrent qu’au delà du tort fait à la personne c’est la République et l’ensemble des citoyens qui sont victimes, alors n’est-ce pas à l’État de prendre ses responsabilités pour se défendre ?
Quid de l’égalité des citoyens devant la justice quand une organisation ou personne morale porte plainte contre un individu qui doit répondre corps et bien de l’accusation dirigée contre lui ?
Voilà, la question que je pose ici n’est pas de savoir si Soral doit être condamné pour ses propos (c’est une autre question intéressante...) mais de savoir quelle est la légitimité des personnes qui conduisent Soral devant la justice....