Il suffit de modifier la définition du mot fraude et la signification des mots associés pour que dès demain la fraude annuelle double ou triple, sans qu’il y ait la moindre modification dans l’économie réelle. De même la fraude peut être divisée par 2 ou 3 d’un trait de plume.
Mais il faut scandaliser les chaumières et justifier les impôts.
Le but final est que TOUT soit à la merci des administrations publiques et des banques (privées ou non) : disparition du cash, abolition totale du secret bancaire, explosion de la fiscalité, délation généralisée.
Il faut aussi bien comprendre que si les multinationales payaient beaucoup plus d’impôts, leurs produits seraient plus chers de l’exact surplus à payer par elles. Il n’y a donc probablement pas grand chose à gagner en les assommant d’impôts, à part une réduction des gaspillages qui partent en hauts salaires et autres avantages injustifiés du personnels et des actionnaires. Mais les habitudes étant dures à perdre, même ça n’est pas sûr.
Le gros de la population doit donc d’une façon ou d’une autre (par les impôts ou par les prix) payer pour tous les profiteurs, principalement :
les fonctionnaires en surnombre (l’IFRAP vient de publier le coût annuel des salaires des fonctionnaires en France : 280 milliards Euros) et,
les actionnaires des multinationales en sous-nombre (les fameux très hauts salaires et récipiendaires des très gros dividendes ou autres "gratuités").
Il y a aussi le financement des guerres inutiles, présentes et futures, qui profite aux complexes militaro-industriels des USA, de Chine, de Russie, de France, d’Allemagne, d’Israël, etc...