Ah Marseille !
S’il ne faut pas assimiler ces abrutis caillasseurs à tous les Marseillais,et que des faits identiques auraient hélas pu se passer dans n’importe quelle ville de France, je ne peux m’empêcher (empêcher avec un flex) d’être (encore un flex) plus sévère avec elle qu’avec les autres. Tout simplement parce que c’est "ma" ville. Quand je la regarde, l’émerveillement et l’effroi m’incitent à prendre une distance objective. Alors j’observe, j’observe encore et toujours comme si par l’esprit je pouvais y changer quoique ce soit mais je ne peux pas ; et je vois ces beaux marchés Méditerranéens ou les plantes à fumer sont vendues par les riches "petits" commerçants locaux qui eux ne connaissent pas la crise. Je vois ces œuvres que sont ces tas de poubelles, ces trottoirs défoncés, expressions avant-gardistes de l’art moderne encore incompris dans le reste de la métropole. J’y vois aussi ces constructions récentes dont la "patine" ferait pâlir d’envie un chef d’œuvre du moyen age, cet urbanisme pensé par ... des urbanistes, ou pas... etc. etc. mais j’y vois aussi ce site magnifique, probablement l’un des plus beau du monde, mais ou des hommes ont décidé d’y décliner toutes les formes de la laideur.
Certains disent que Marseille a 10 ans d’avance sur ce que sera la France...

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