Le Président de la FNSEA commence à s’inquiéter, sans trop gueuler toutefois, tout en allant rencontrer le Président ce qui est très valorisant, mais il sent bien qu’il ne tient plus les troupes, sauf si du pognon est déversé comme tombereau de fumier. Rappelez vous l’analyse de Monsieur Borne à l’époque des manifestations parisiennes, (et avant qu’il ne s’égare dans un combat peut-être trop "présomptueux"). C’est aujourd’hui, là, sur le terrain qu’il devrait être, genre meneur d’hommes. Mais, sûrement qu’on préfère se passer de son Ministère chez nos "braves" paysans, l’effet Dieudo en quelque sorte. 125 millions, c’est une goutte d’eau ? Bon on va rallonger (Si le contribuable gueule, on demandera à Mosanto de banquer un peu en loucedé, après tout c’est lui qui investit pour son avenir). Alors, tout rentrera dans l’ordre, comme d’habitude. Vos enfants ? Ils seront "de la ville", comme tout le monde. Ils boufferont comme nous le poulet aux hormones et autres saloperies que, déjà, sauf exception, vous contribuez à diffuser...
C’est fini sans doute ! Et vous l’avez voulu au final (les subventions largement saupoudrées pour mieux vous niquer, c’était bien joué quand même). Et puis, quoi qu’il arrive, vous irez au salon, car y’a moyen d’un petit billet. Le bon sens paysans, quoi ! (lequel vous amènera à applaudir nos bons dirigeants et à boire avec eux un petit verre accompagné de produits de nos beaux terroirs). Le travail de fond ? Bof, c’est comme le truc de La Fontaine avec le vieux cultivateur qui faisait chier ses gosses avec ses fondations. De la subvention par ci, de la subvention par là pour amoindrir vos souffrances... Euh, dans un pays où "toutes les souffrances" sont respectables, c’est un peu communautaire, à force, non ?
Dommage pour nos belles régions de France. Tiens à propos de "régionales" et de vos votes, on en parle ? Ah, non...