Il se trouve que j’ai bien connu BRM Mobilier, son directeur, Vincent Gaudillat, démissionnaire, et le président, représentant du groupe Mecaseat.
Gaudillat était un gentil garçon, un peu naïf alors, mais il a peut être changé.
Le président ? Distant, BRM immobilier n’était qu’une petite filiale d’un groupe assez important, appartenant à une branche qui avait été lourdement restructurée il y a quelques années.
Ces gens travaillaient surtout pour l’export, et les pays arabes, sous l’impulsion de Gaudillat qui avait redressé le commerce, le point faible de l’entreprise, et le commerce international, puisque dans ce métier, il ne s’ouvre plus que des bibliothèques que dans les pays émergents.
A force d’y travailler, ils ont dû se faire repérer.
Comme une proie et une proie facile.
Ceci montre aussi que le président n’étant pas sur place H24, la société étant une filiale aux ordres d’un groupe plutôt grand et bien il n’a pas été trop difficile de faire passer via un truchement de boite email un acte d’autorité, des virements bancaires, et planter la boutique.
Et si l’affaire a été pensée et organisée pour avoir lieu lors de l’été, quand les entreprises industrielles sont au ralenti, et bien ça a été encore plus facile.
Ca pouvait ressembler à une opération export, le gros de l’activité de la boutique.
Toujours est-il que pour pomper 1,6 ME, il fallait savoir que c’était dans les caisses,
vu que BRM mobilier, n’a jamais roulé sur l’or, même si la société avait été bien reformatée et relancé il y a quelques années.
L’étonnant de l’affaire est que, dans la boutique, pour une boite d’une vingtaine de millions, personne n’ait demandé double ou triple confirmation pour sortir 1,6 ME,
ce qui n’arrivait pas et ne peut arriver tous les jours pour une boutique de cette taille,
même en plusieurs fois.