La menace d’une invasion turque intensifie le conflit syrien
25 janvier 2016 10:08, par derJe ne comprends pas que les EU et autres "occidentaux" n’aient pas déjà lâché la Turquie, même si ils ont intérêt à maintenir un certain chaos sur place, de façon à renforcer d’avantage leur influence (notamment les EU).
Quant aux habituels "chantres" de la Démocratie libérale de marché à la sauce OTAN-US, pourquoi ne les voit-on pas dénoncer les agissements du gouvernement turc ? Même si une toute petite lueur d’espoir a semblé émerger ces dernières semaines, avec la prise en compte de plus en plus "massive", au sein de la caste médiatico-politique française, des nuisances internationales qu’engendrent le soutien du Quatar et de l’Arabie Saoudite, notamment, aux éléments ultra-radicaux présents en Syrie, en Irak, ou même en Afrique ou au Yémen, je pense que la guerre mondiale en cours ne s’apaisera sans doute pas en 2016. Les Amerloques continueront à jouer double, triple, ou même quadruple ou quintuple jeu, de façon à terrasser leurs concurrents potentiels dans les affaires internationales. Les Israéliens, qui se font étonnamment discrets, en dépit d’attaques régulières contre la Syrie et son armée, en soutien à d’autres "rebelles" (ou mercenaires) "syriens", vont parier sur un renforcement des tensions Arabie-Iran, en soutenant les agissements des Saoud au Yémen ou tout autre initiative visant à assurer leur prééminence régionale et mondiale, et, à terme, cela passera sans doute par un soutien supplémentaire apporté aux groupes criminels et terroristes les plus radicaux de la région. Les Saouds continueront à procéder à la wahabisation du monde, particulièrement en Afrique noire, en Afrique du nord, et audelà, en Europe. Ils poursuivront leur très sale guerre au Yémen, où, à nouveau, l’on ne voit pas la caste des "experts" et des "intellectuels" se mobiliser très intensément quand il s’agit de défendre, à minima, la population yéménite, menacée par la rupture des approvisionnements en nourriture, et autres besoins de base. En outre, la violence dans ce pays n’est pas près de diminuer dans ce pays, surarmé. Le Qatar, c’est presque la même chose, à quelques différences près (doctrinales ou stratégiques). Le résultat est la propagation toujours plus profonde d’une vague de violence qui semble ne pas avoir de perspectives de fin, et la déstabilisation de toute la région, et au delà, etc. La Turquie, on sait ce qu’elle va faire : répression des Kurdes (même si ils ne sont pas tout blancs non plus...), et soutien au terrorisme international.