Cela va peut être leur permettre de se battre pour autre chose que des causes qui ne les concernent jamais directement, eux et leurs propres intérêts.

Si seulement 12% de ces 80% s’organisaient pour changer leurs conditions il y aurait assurément moyen de soulever des lièvres, avec solutions pratiques illégales, ou semi-légales de protestation (occupation de terrain ou de logements inoccupés, ça n’est pas ça qui manque dans nos pays vieillissants...). D’autant qu’il est plus facile de mobiliser lorsque ce sont les intérêts d’ordre vitaux (autonomie élémentaire) qui sont en jeu. Autrefois il fallait à nos ancêtres promettre monts et merveilles et maints butins pour motiver un groupe de jeunes aventuriers à passer à l’action, aujourd’hui un logement modeste et l’autonomie de base suffirait, mais ça ne se fait plus, surtout que les ainés pensent à préserver leurs propres acquis, quand bien même eux-aussi sont à deux doigts de les perdre. Faut-il en arriver à un conflits générationnel quand ont sait que les gauchos de base considèrent que jamais la jeunesse ne pourra accomplir quoi que ce soit sachant que ce sont eux (les papys éternellement « jeune ») qui l’ont faite la « révolution ». (Donc à leurs yeux la jeunesse n’a pas d’existence puisque dans leur esprit embrumé ce sont eux « les jeunes », mais la chose est connue) ?

Pour cela ce qu’il s’est passé à notre dame des landes, pour autre choses que des raisons idéologiques vaines, était déjà un début de réponse et de réalisation factuelle pour la jeunesse. Je dirais même que pour des raisons plus subtiles, c’est la nature des choses les concernant...