Il y a un petit passage sur le transhumanisme (Chap : l’homme d’après) dans le dernier bouquin de De Villiers.
C’est la première fois que je lis quelqu’un qui fait explicitement le lien entre oligarchie mondialiste, multi-ethniquage, transhumanisme, et le libéralisme de Nietzsche (De V cite un autre penseur du même acabit). Il cite aussi Laurent Alexandre (bouquin "la mort de la mort") qui parle du "neuro-goulag" futur possible, mais je n’ai pas lu son bouquin.
Dans le monde nietzschéen de 2 castes, aristocrates et esclaves, la morale chrétienne (des esclaves) est abolie, l’inégalité absolue (mortel/immortel) régie par le Marché (pour Nietzsche la loi du plus fort), paradigme nécessaire pour la civilisation (le temps libre et la jouissance des maîtres pour l’art et les passions). Ce qu’affirme aussi les transhumanistes, c’est aussi le par-de-là la morale pour l’expérience de l’homme augmenté H+.
De là, la guerre contre les nations, les peuples trop organisés, car tout le monde ne sera pas immortel.
Mais que faire de leurs colons "Autres", dans la contre révolution conservatrice ?
"Tuer un animal loup est passible de prison, tuer un homme-foetus est recommandé. Animal devenu sujet va à la rencontre de homme devenu objet. De la différence de degré seulement entre espèces. Pour moi, immortel augmenté, homo sapiens n’est guère plus qu’un trisomique, espèce qui a échoué, à avorter." H+, le cyborg