Caroline Fourest, juge des intentions
13 décembre 2015 00:04, par doctissimo
La question non résolue à ce jour parce qu’impossible à résoudre est celui de la légalité et de la légitimité des lois,les lois sont conventionnelles,fonction d’un contexte,d’un moment de l’histoire et le syndrome Auschwitz(de culpabilité) a été utilisé comme principe de péché originel,analogue à celui d’Adam,la Shoah est en cela une religion,une religion laïque,on peut se révolter contre Dieu,pas contre l’homme.Un devoir moral(tu ne dois plus jamais...)est légitime,kantien,froid.
Le problème est celui de la légalité,du moment, historique,des législateurs,de leurs motivations...éthiques ou autres,...mais nul n’est censé enfreindre la loi.
Blasphémer sur Dieu est légal,progressiste affirmant par là l’autonomie de l’homme( dit éclairé et rationnel) mais illégitime car à l’encontre de la croyance légitime de l’autre(considéré comme obscur et irrationnel).C Fourest nous choque car elle se retranche derrière son légalisme illégitime.
A contrario toute réserve historique concernant la "solution finale" est considérée comme agnostique,illégale bien que légitime pour un historien rationnel...La science,la recherche de la vérité n’a jamais fait bon ménage avec une religion transcendante ou immanente...
Faute de débat démocratique sur une loi les opinions sur sa légitimité ne restent que des opinions contradictoires.
La casuistique est un autre problème..et malheureusement ’l’enfer est pavé de bonnes intentions".
Sur quoi la loi est elle appliquée ? sur la bonne intention légitime au regard de chacun ou sur l’enfer de la loi universelle (ou se prétendant telle) appliquée à tous ?Sur la loi ou l’esprit de la loi ?
Mtre Viguier pourrait nous apporter ses réflexions...sur une question qui reste ouverte.