Que l’on me corrige si je raconte des conneries mais en ce qui concerne le déracinement que font subir les empires sur les peuples dont les terres ont été conquises, Rome l’a exercé dans ses territoires, les Aztèques sur leurs vaincus, puis les Espagnols sur les Aztèques.
Toujours le même processus de luttes horizontales entre souches locales et souches importées en plus de la malléabilité de l’homme sans liens profonds avec la terre où il est né qui est la conséquence de ces mouvements de masses.
Par contre, l’anedocte des présidents des États-Unis fraîchement élus qui doivent passer par la salle de projection on l’on fait tourner la bobine inédite de l’assassinat de Kennedy, c’était une blague de Bill Hicks, un très bon comique américain qui est mort jeune, juste avant qu’il ne devienne vraiment dangereux.
Un petit ajout de ma part par rapport au pouvoir atlantiste aux États-Unis : c’est vrai qu’il y a Washington, c’est le côté administratif. Mais n’oublions pas New York pour le pouvoir financier (ou anti-financier ?) et la Californie pour bien sûr la machine propagandiste de Hollywood mais surtout, surtout, pour le terreau transhumaniste de la Silicon Valley.
Je salue les efforts de ceux qui montent des BADs.
C’est quelque chose qui paraît inutile et insensé pour beaucoup mais à mon avis on est dans le fameux modèle où l’ensemble est supérieur à la somme des parties. Je veux dire qu’il me semble essentiel que ce réseau se construise, même si on ne sait pas vraiment à quoi ça sert face aux forces inimaginables qui finiront par s’abattre sur nous. J’ajouterai d’ailleurs qu’on ne verra peut être même pas de notre vivant la véritable utilité de ce réseau.
Il faut quand même le faire et ça, ça s’appelle la foi. Ça nous dépasse et c’est ainsi.