Olivier Delamarche : "On est dans un monde où on ne fait plus que truquer les chiffres"
1er octobre 2015 17:19, par nicolasjaisson
Les pétroliers américains licencient massivement tout comme les fabricants de biens d’équipement, les constructeurs informatiques, et la grande distribution. Bizarrement l’indice de confiance allemand reste au plus haut niveau, malgré la récession qui frappe tous ses gros clients, dont la Chine qui affiche de grosses surcapacités industrielles. Manifestement certains veulent faire croire en la résilience de l’économie allemande pour justifier de nouvelles dépenses publiques pour financer l’accueil des migrants. Moscovici a annoncé que le surcroît d’endettement français en 2015 ne posait pas de problème, étant donné la nécessite de payer les frais d’installation des réfugiés, dont les dépenses revêtent un caractère "provisoires", car devant se transformer en croissance future. C’est donc un investissement dans les lendemains qui chantent, alors que l’énorme majorité des nouveaux arrivants ne disposent d’aucuns diplômes. Raison de plus pour leur payer des études en plus de l’apprentissage de l’allemand et du pécule de 648 euros mensuels qui appellent d’autres dépenses multipliées par dix avec le regroupement familial, auquel tout réfugié installé depuis au moins deux ans en Allemagne a droit. L’alerte lancée par le FMI au sujet de la bulle des obligations corporate à haut rendement ne semble pas inquiéter cette dame. Il est vrai qu’il ne s’agit que dix-huit trillions de dollars dans les "émergents". Exit également la faillite en cours de Glencore, le principal courtier suisse en matières premières risquant de faire exploser la bulle des dérivés basés sur les matières premières par la disparition de la contrepartie en face des grandes banques. Deutsche Bank, Crédit suisse, fournisseurs de liquidités pour Glencore, peuvent budgéter des trillions de pertes. On est où là ? Dans la surréalité soviétique ?