L’image que chacun a des vagues migratoires et du métissage dépend pour beaucoup de l’environnement social dans lequel il évolue. Habiter un beau quartier, et avoir pour voisin un étranger cultivé et éduqué incite sans doute à adopter une vision méliorative de l’immigration. À contrario, habiter une cité-dortoir à côté d’une famille Groseille « issue de la diversité » vous pousse inévitablement à dresser un tableau beaucoup plus noir.