Pas difficile d’en (des auteurs des guignols) trouver des moins chers, et plus dociles. Un dénouement qui intervient en plein mois de juillet, histoire de faire le moins de vagues possible.
Ils se lachent, les journaleux du parisien. J’te balance la vérité sans chi-chi. Bien appréciables cette pointe de soralisation et ce retour vers l’honnêteté intellectuelle.
Pour les guignols : 1990-95 est la période drôle, lucide et populaire, même s’ils étaient déjà bien cadenacés par le système (ils nous ont fait voter chirac avec la pomme et les "putain, deux ans !"). La word company avec le commandant Sylvestre ou ses patrons financiers reste pour moi, 20ans après, une description valable du système. Il y avait à l’époque, des sketchs des guignols où les terroristes islamistes déconnaient avec les soldats américains comme des potes, juste avant de jouer la comédie du gentil et du méchant : le making off d’un false flag (ou, en français, les séquences hors champ d’un film de propagande d’une opération sous faux drapeau), c’est quand même subversif...Bref, dans cette période 1990-95, précédant la connexion internet, une époque où il y avait 6 chaines à la télévision, il y avait, dans les guignols, bon nombre de pistes et d’analyses anti-empire .
Cet esprit et les guignols sont morts, il y a bien longtemps. Là, c’est juste la mafia qui organise l’enterrement.
Que Guignol continue à esquiver et donner des coups de bâton, dans les parcs, pour les enfants.