Je n’adhère pas du tout aux conclusions du professeur Lozac’hmeur, bien qu’il faille lui reconnaitre une grande érudition. Il tire la ficelle du mythe vers ce qui l’intéresse en tant que catho, comme il le déclare lui-même.
Je crois que sa construction savante et complexe passera largement au-dessus de la comprenette du socio club d’affairistes de pouvoir qu’ont toujours été et sont devenu plus encore aujourd’hui « les loges ».
La FM a toujours été depuis sa création en Angleterre au 18ème siècle une contre église et par la suite une machine de guerre anticatholique.
La franc-maçonnerie est née dans les tavernes de Londres en Angleterre en 1717 en même temps, à quelques rues de là, dans d’autres estaminets, naissait également le mouvement druidique moderne avec John Toland qui aboutira à une sacralisation de la terre, du peuple et au bout à l’exaltation de la tradition nationale Galloise et Irlandaise ; donc quelque chose d’exactement opposé à la doctrine hors sol, mondialiste, cosmopolite de la FM !
Faisons attention à ne pas tordre le mythe dans le sens qui nous intéresse et faire ce que l’on dénonce.
Comme le dit si bien Alain de Benoist, « l’histoire des idées est complexe et protéiforme
et n’est pas soluble dans les certitudes définitives ».
Le conte du Graal plonge ses racines dans l’imaginaire profond européen, c’est le premier roman Français, prototype du mouvement de l’amour courtois, exaltation du féminin et du gentilhomme.
Rappel :
Tous les érudits s’entendent sur le fait que le Graal est une version médiévale tardive du chaudron magique de Keridwen, un avatar Celtique de la Déesse Blanche. Le chaudron de Keridwen fut la source d’inspiration de bardes shamans tels que Taliesin qui devint divinement inspiré en en prenant trois gouttes sur la langue. Ce fut la possession magique la plus convoitée par les anciens rois qui pouvaient se sustenter indéfiniment à partir de sa nourriture. C’était ainsi une source de régénération physique et de créativité poétique.
-Un païen, déiste et polythéiste-