(suite)
On ne sait pas à quoi on peut avoir à faire :
Déjà, il y aura une période d’anarchie car les gens se retrouveront sans rien sur leur compte en banque, ou même sans compte du tout, puisque la banque aura fait faillite.
On pourra avoir alors un raidissement accéléré des politiques sécuritaires en Europe...imaginez tout ce qu’à fait Valls depuis qu’il est ministre : mais en 15 jours.
Je ne sais pas si on aura des coups d’état militaire, mais on peut aussi avoir des politiciens suffisamment déstabilisés (surtout s’ils ont tout misé depuis des décennies avec l’euro, s’ils ont basé leur succès politique et leur fortune personnelle avec l’euro) pour qu’ils s’improvisent "chef", avec ou sans uniforme, obligés de suspendre les élections jusqu’à ce que le calme revienne, car il faut bien imaginer que TOUT serait paralysé si les banques viennent à être mises à nues.
Ils ne pourront pas proclamer de nouvelles élections car, ayant été totalement inféodés à l’euro, ils seraient battus tout de suite et le cycle des alternances serait rompu et ce serait la fin de leur business et le début de leurs problèmes judiciaires.
Tenir cette "dictature" sur le long terme ne sera pas possible : il y a une différence entre être un magouilleur en costar-cravate et être un dictateur sanguinaire.
Il faudra alors distraire le peuple qui aura perdu sa liberté avec autre chose : cette autre chose pourrait être un bouc-émissaire, un "responsable de la faillite de nos banques"...Imaginez tous les pays de l’U.E., même avec les faibles moyens militaires dont ils disposent à l’heure actuelle (merci l’austérité), ligués non plus médiatiquement mais physiquement, contre la seule Grèce (dans le cas où ce serait elle qui demanderait à sortir ou à ne plus payer sa dette).
Être juste dans la défiance contre les méchants grecs ne sera pas suffisant. Soit on aura une nouvelle guerre froide à l’intérieur de l’europe entre pays d’europe du nord et les méchants sudistes, soit on aurait carrément des "interventions" dans ces pays-là en vue d’aller récupérer l’argent que les grecs gardent chez eux, "NOTRE argent".
(à suivre)